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de part chez nous

2012-12-11T09:15:00+01:00

On va pâs cont' le beau!!

Publié par mamanmouth

Février 2009 0048

Dans notre chère région, il y a un sujet qui permet toujours de rendre pleine et palpitante une conversation potentiellement vide : la météorologie et ses prévisions.

Pour trouver le sujet du jour, il m’a suffi de regarder par la fenêtre .L’inspiration qui allait de soi, est finalement revenue. Avec, en ce moment, des talus suffisamment hauts pour ne plus voir chez le voisin, on ne pouvait pas négliger le sujet !

Quand on entreprend une conversation dont l’objectif est d’abord de parler, on commence toujours en premier lieu, par l’étalonnage météorologique de l’ensemble du plateau : il est bon de savoir qu’il a fait dans la nuit précédente un remarquable -15° dans la pleine de Charquemont, que le tableau d’affichage publicitaire lumineux  de la Brévine annonçait un honorable -10° au petit matin, alors que chez « Jacoulot » à Morteau, on ne relevait qu’un timide -9° ! Les chiffres ont parlés : c’est le plateau de Maîche qui a gagné !

Y’a pourtant pas d’secret, quand on maitrise la connaissance du sujet, on sait bien que chez les rois du plateau, on est aussi les rois du baromètre qui se débine!!

On poursuit par une analyse scientifique et qualitative des précipitations envisagées pour les 24 heures à venir. Certains experts du temps perdu sont à même de vous faire un bilan pour les 72 prochaines heures. N’obtient pas un master en  discutologie option météorologie qui veut !

« On annonce des averses de neige et puis des flocons »… Si chez les Inuits on ne distingue pas moins de 50 mots différents pour qualifier la neige, ici,y’a tellement de qualificatifs sur l’ensemble de la question,qu’ on ferait fuir n’importe quel anthropologue trop ambitieux !

On sait même faire quelques nuances très perspicaces: 

« Y doit quand même un peu radoucir parce que ce matin j’ai pendu mon linge et les fils étaient moins gelés qu’hier ! 

Le chasse neige est encore passé ce matin à 4h30 et pis à 6h30 quand l’gérâârd y partait à la traîte. J’ai dû épêêler  tout le matin pendant une heure.

Je préfère autant qui passe pas l’chasse neige parce que ça fait du verglâs, pis avec l’auto, dans le virââge des combes, j’ai failli benner dans le taluchhh… ! »

Quelques notes de mon ancienne vie, juste avant l’heure d’aller brancher la bouilloire pour  la pause…

Le temps, plus qu’une conversation : un débat.

Ce qui est bien dans le Haut Doubs, c’est qu’en hiver, il y a au moins un moment où on voit ses voisins : c’est au moment de peler. On évoque la puissance de sa déneigeuse quand on ne convoite pas celle du voisin, la fréquence des passages du chasse neige (étrave fixe ou non), la densité et la mouillosité de la peleté, pour finir avec l’évaluation du cubage de neige retirée en bordure de propriété, monticule qu’on appelle  plus communément : « bourrelet ».

Ah ce foutu bourrelet ! On a déjà  partagé tellement  de grands moments de solitude avec lui…

Parfois de nuit, parfois battu par les vents, parfois sous d’innommables averses de neige pluvieuses et grélisante, mais surtout, et cette fois-là je m’en souviens bien : pendue sur ma pèle, tenaillée par un lumbago foudroyant, j’attendais, gémissante, l’âme charitable qui me sortirait de là (merci C*, sans toi, peut-être  y serais-je encore…).

Ça, c’est un truc qui ne me serait jamais arrivé dans mes pleines juraciennes natales… heureusement pour moi, j’ai échappé à la neige et à la bise pendant presque la moitié de ma vie, c’est toujours ça de pris !

 Ici j’ai fait d’incroyables découvertes avec la langue française : il y a des choses  et des évènements qui suscitent l’agacement générale et qui  n’ont jamais eu de première fois : « y’r’neige », « y’rrrpleut »,  « y’rrrgèle », « y rrreuille », parfois même on rrr’pèle quand on a pas déjà  «épêlé »…franchement, pour un pays rude, c’est un pays rrrrude !

La saison ne fait que commencer, « on ne va pas cont’ le beau » comme disent les anciens. Reste à savoir si c’est dû à la hauteur des gentianes cet été, à l’abondance des noisettes cet automne ou la hauteur du tas de bois fendu devant chez le cantonnier cet hiver ; ce qui est sûr, c’est qu’on aura encore matière à débattre pendant quelques mois !

Finalement, c’est le pays le plus vertueux qui soit. Bien chanceux celui qui vie ici, parce qu’au moins, il a toujours matière à discuter avec ses voisins, même quand il a rien à dire…

 


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2011-05-15T18:47:00+02:00

les rois du plateau

Publié par mamanmouth

 

MAI 2010 0304

Un doux soir d’été, à l’heure ou les renards et les garennes rôdent au bord des routes, je roulais tranquillement sur les chemins de traverse du canton du Russey .

L’air était frais, j’avais baissé la vitre conducteur, l’herbe dansait librement, le parfum des regains chatouillait mon nez et l’air frôlait mes cheveux avec paresse.

J’avais la tête encore engourdie par une journée de travail saturée de conflits et de relations compliqués, mais la caresse accueillante de la fin de l’été, en arrivant au village, fit s’ envoler tous mes songes.

Je découvrais à cet instant une sensation que je ne n’avais jamais ressentie jusque-là, dans aucun de mes autres lieux de résidence :

J’arrivais CHEZ MOI… dans MON village.

Je vivais dans cette commune du haut Doubs depuis environs 2 ans. Après avoir montré patte blanche sur  un simple questionnaire très officieux, Ils m’ont laissé une place et accepté comme l’une des leurs. J’ai appris  à faire confiance.  J’ai découvert la solidarité, l’esprit communautaire sans remparts, la générosité désintéressée et un irrésistible besoin d’eux autour de moi. Vous ne me croiriez même pas si je vous disais qu’ils m’ont pardonné mes maladresses,  encouragé mes initiatives, accepté mes différences sans jamais en attendre autant de moi .J’ai appris à baisser la garde et à aimer…

Oui, cette fois, je faisais mes adieux à la vie sans attache à laquelle j’avais pleinement  adhérée jusque-là. J’allais inéluctablement devenir  avec trop peu de résistance une adepte des p’tits dimanches au coin du feu et une angoissé des « ailleurs ».comme tous ces gens pour qui l’aventure et l’effroi commence à la sortie de leur village, j’allais peut être enfin mieux comprendre et m’approprier  la chanson de Cabrel* :

Je ne voulais plus trouver mieux que mon lopin de terre, que mon  vieil arbre tordu au milieu…

Voilà venu le jour ou les lieux font le lien.

Bien sûr, il a fallu jongler et se dépatouiller dans ces filiations généalogiques qui frôlent parfois la consanguinité : le cousin de la mariée est aussi le beau-frère du marié et le cousin de la demoiselle d’honneur, qui n’est pas moins que la sœur du marié et la belle fille d’une tante du marié. Pas simple de faire des confidences quand on  veut éviter les quiproquos !

Tu peux te considérer comme intégré quand tu maitrises au moins UN : « anciennement hez  machin … ». Qu’est-ce que c’est ça ? Me direz-vous .Dans la région ou j’habite, il est plus habile de situer un commerce ou une habitation en fonction de ses anciens résidents. Alors quand tu viens d’arriver dans le coin : pas évident de mettre un nom sur quelqu’un quand il te faut connaitre le nouveau et l’ancien propriétaire du lieu référent ! Alors quand tu commences à avoir assez « d’ancienneté » pour avoir connu le précédent  résident, tu peux lancer avec fierté la formule qui fait mouche : « c’est monsieur machin qui habite la maison anciennement chez bidule ». C’est là seulement que tout le monde situe et que tu suscites le respect !

Aujourd’hui je rocaille les « rrr » comme une vrai, je sais identifier les surnoms de chacun (aucune génération n’y échappe vu que beaucoup ont le même patronyme !), quand on rr’pèle pas, c’est qu’on  a déjà épèlé ; quand y rrpleut pas: on s’mêuule pace qu’il fait –30°  au thermomètre digital d’chez RIEME à Morteau et -28° sur celui anciennement chez CATTIN ; quand ça rrgéle : c’est qui reeuuille  plus.

…Il faut une certaine maitrise au départ mais ça s’avère assez simple par la suite finalement.  Si je m’amuse de leurs mots et de leurs mœurs, je n’accepterais plus que cet accent soit associé à l’idée qu’ils soient des gens de peu de culture et d’intelligence…comme si la culture ne pouvait s’exprimer que sur une seule voix. si tu n'as pas l'accent "journaliste" tu n'as aucune crédibilité. La diversité des accents n’est pas à mettre sur une échelle des valeurs : c’est  la musique des cultures.

 

J’ai  alors fini par comprendre que moi aussi je m’étais laissée envahir par ce chauvinisme incompressible qui me faisait pourtant sourire chez les autres avant, et que je trouvais même quelque peu pathétique parfois, j’avoue !

Quel curieux constat pour moi qui me croyais une fille de nulle part et qui pensais trouver ma place partout là où se trouvaient mon mari et mes enfants !

A tous ceux que l’éloignement des villes et la rudesse du climat repousse : grand bien vous fasse, si vivre ici ou même simplement vous y rendre, vous rebute : passez votre chemin, on ne retient que les rêveurs et les romantiques ;

Le bonheur et la sagesse distribuée ici n’ont de valeur que pour ceux qui savent les apprécier…

Pourtant,

On râle quand on est  pendu sur une congère à 3 mètres de la porte du garage et qu’il faut peller avant de pouvoir ranger les courses, et puis ,il y a l’hôpital qui est trop loin, les boutiques à une heure d’ici, les spécialistes qu’il faut courser dans toute la région, les kilomètres pour aller au boulot, les suisses qui ne «roulent pas », le portable qui ne passe pas (ou dont seules les voyelles sont audibles à condition de se mettre en équilibre sur la fenêtre !),l’ADSL qui patine, les rares jours ou les températures sont positives, les galères pour trouver une pharmacie ouverte le weekend , les heures d’attente au cabinet médical, les tracteurs crottés au milieu des rues et qui se croient tous seul au moment des foins avec une nonchalance affolante et provocatrice, et ce maudit chasse neige qui ne passe pas avant 6 heures et que pour laisser des talus infranchissables au milieu de la route !...

Si habiter ici n’a parfois rien à envier à un épisode de  « koh Lanta », l’orgueil et la jouissance des autochtones sont pourtant sensiblement palpables…

Avec une vie rurale des plus communautaires, avec le plus beau clocher du coin (visible de loin même par temps couvert , entendez bien !),avec une qualité de vie incomparable pour nos enfants, avec un apéro toujours prêt sur la table pour un promeneur en perdition ,avec les pré-réunions annonçant d’autres réunions :simples prétextes pour se retrouver encore ;avec le vent le plus propice à la pratique du cerf-volant ; avec la tranquillité et la pureté des paysages, mais surtout…(et là je vais me faire des amis !)Avec le plus performant et le plus exaltant club de football des environs...

Là, y’a pas à dire,  je vous l’affirme avec un enthousiasme déchainé :

On est vraiment les rois du plateau !!!

 MAI 2010 0297

*Les murs de poussière (Francis Cabrel)

Il rêvait d'une ville étrangère
Une ville de filles et de jeux
Il voulait vivre d'autres manières
Dans un autre milieuIl rêvait sur son chemin de pierres
"Je partirai demain, si je veux
J'ai la force qu'il faut pour le faire
Et j'irai trouver mieux"
Il voulait trouver mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il voulait trouver mieux...
Il a fait tout le tour de la terre
Il a même demandé à Dieu
Il a fait tout l'amour de la terre
Il n'a pas trouvé mieux
Il a croisé les rois de naguère
Tout drapés de diamants et de feu
Mais dans les châteaux des rois de naguère
Il n'a pas trouvé mieux...
Il n'a pas trouvé mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il n'a pas trouvé mieux...
Il a dit "Je retourne en arrière
Je n'ai pas trouvé ce que je veux"
Il a dit "Je retourne en arrière"
Il s'est brûlé les yeux
Il s'est brûlé les yeux
Sur son lopin de terre
Sur son vieil arbre tordu au milieu
Aux reflets de la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Au soleil sur les murs de poussière
Il s'est brûlé les yeux (x3)

 

 

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2011-04-16T19:06:00+02:00

ligue anti footeux en déroute...

Publié par com-que-com

PA090049 0846  

« Y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »… décidément, ce vieil adage n’en finit de tourner dans ma tête !... imbécile ou pas, il y a des cas ou l’on n’a pas vraiment le choix !

A l'âge où l’on épluche la liste des loisirs d’un hypothétique conjoint comme un CV, j’avais lancé un véto absolu sur les Fans de foot, pratiquants ou pas. Je refusais d’avance l’idée d’avoir à passer mes dimanches après midi à me geler le fessier sur les tribunes en béton ou  d’avoir à distribuer des hot dogs sous une guitoune humide. Inimaginable également, les anniversaires seule avec les enfants chez belle-maman, le samedi télé et les soirées d’entrainement à attendre le retour de papa…

Non, non, non !!Je veux rester maitre de mes weeks end jusqu'à la fin de mes jours !

Pendant  12 ans, tout se passait comme je l’avais calculé….juste un peu de rugby à la télé mais rien de méchant.

Jusqu’au jour ou mon fil à linge fut recouvert  de 9 maillots de Football jaune et noirs, taille XS !...

Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver ? Comment avais je pu cautionner cela, et même pire : avoir été l’auteur de cet acte, et avec, il faut l’admettre, une immense fierté en plus… ?

Quand j’ai élaboré mon plan « anti footbaleux » à l’époque, je n’avais pas songé qu’un jour, chanceuse d'avoir échappée au mari fouteux… peut être… mon fils serait lui-même un mordu du ballon rond !...

En bonne mère participative et aimante, j’avais déjà adhérée à des activités masculines franchement éloignées de mes aspirations, du genre : moto cross, rallye, montage de robots, bagarre sur le lit ou même visionnage en boucle des épisodes 1, 2, 3, 4 et 5 de Rocky avec Sylvester Stallone !!

J’ai commencé par acheter l’équipement complet du jeune footballeur-amateur- professionnel (pour mon fils : y’en faut pas moins !).J’ai fais la connaissance avec les protèges tibias et leur ajustage laborieux ; également celle des chaussures à crampon pour lesquelles on a du se procurer un chausse pied (supportable si les souliers sont à l’endroit) ; et la tenue short-tee short coordonnée qu’il ne faut surtout pas couvrir d’un sweat ou d’un caleçon sinon ça craint devant les copains…

Et là, Mesdames, je peux vous dire que le mardi soir : je bouillonne….

Non seulement il faut les emmener a l’entrainement, mais en plus, il faut aider le petit monsieur à mettre tout ça. C’est encore plus cérémonieux que la combi en hiver ! Et puis surtout, il faut arriver à convaincre notre Zinedine en Herbe qu’un petit sous-pull : ça ne se verra pas, et que ce serait plus prudent par 5° sous la pluie…

Je vous rassure : c’est pire les jours de match !

 La préparation psychologique commence déjà le vendredi après midi. Autant vous dire que la concentration à l’école : on oublie !

Le sujet est omniprésent  dans les actes, dans les paroles et dans les pensées : « il y aura quelles équipes au match ? Et ils seront en quel couleur ? Et c’est où le match ? Je peux jouer au foot dans la maison ?je peux jouer au foot à la wii ? Maman : entre Marseille et Sochaux, t’es pour qui ? Et entre les Vertlandais et les Croixlandais (Irlande et Finlande), tu préfères qui? » etc, etc…

Si je dois entendre ça encore 10 ans : qu’on m’achève tout de suite !...Préparez la nécrologie !

Bref, en dépit de toute mon exaspération, il y a toujours une petit voix qui me convertie en mère attendrie pour bondir dans la voiture, munie de pompons de pom pom gilrs, prête à soutenir son équipe à corps et à cris.

On commence par l’habillage : j’adore !  9 petits poussins aux jambes aussi épaisses que des  « sandwichs SNCF », comme dirait Renaud, enfilent shorts et maillots à l’envers, morve au nez en suspention, laissant trainer leurs manches trop longues, tout  en chantant des chansons de vestiaire comme le ferait leur papa !

Une fois sur le terrain : pendant les consignes du coach et de l’entraineur physique, ça chahute un peu, on menace du regard les adversaires, puis on embrasse le goal sur le front, il parait que ça porte chance (pas sur le crane parce que le nôtre : il a des cheveux !). On attend le coup de sifflet.

Coté coulisses : les mamans sont hystériques : « vas y mon doudou, mon titi, mon cucul…attention de ne pas te faire mal !...est ce que tu n’as pas trop froid ?met ton bonnet comme il faut …tu n’as pas soif ?...oh le méchant : il t’a fait un croche pied …!!! »

Bon, ok : ça s’est surtout moi !

Un ancien entraineur m’avait dit un jour qu’il n’y avait rien de pire que les mamans au bord du terrain. Je n’avais pas compris à ce moment là, mais avec le recul…

Pendant les matchs, c’est comme à la télé...mais en junior : on met le tee shirt sur la tête et on fait des pirouettes quand il y a but, on se mouche comme dans les westerns en se grattant les parties et  parfois, aussi : on va faire pipi en plein match sur la murette, le doigt fourré dans les narines.

En résumé, je n’ai toujours rien calculé à ce sport. J’ai encore bien du mal à ne pas confondre les buts avec ceux des adversaires. Tout à fait impardonnable: mon fils est le gardien du club!...

Mais que voulez vous ?, Je ne peux qu’être distraite car mes yeux sont toujours ailleurs : à chaque fois, je remplie ma  boite à souvenirs de tout un tas de  petits détails croustillants et de merveilleux éclats de rires.

Oublions la nécrologie et vivement samedi prochain…

 

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2011-04-08T10:29:00+02:00

les mousquetaires de la conversation

Publié par com-que-com

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Quand tu veux trouver des saucisses super,

Quand t’as un barbec’ et qu’il te manque quelques bières,

Quand tes gosses te saoulent et que tu veux prendre l’air :

Alors prends tes câbâts, et cours-y vite à l’ « Inter » !

Pour retrouver tes copines et faire la commère,

Partout sur le plateau  : y’a rien d’autre à faire,

Que de prendre un caddy  et foncer à l’  « Inter ».

Pas besoin de grands boulevards, de parc d’attraction,

On ne va pas faire du shopping ou ses commissions,

ici : on va à l’Inter !

On se passe des salles de fitness ou de club weet watcher’,

Ici on joint l’utile à l’indispensable en vidant les étagères.

 On cause du temps avec  KIKI  la fromagère,

Tout en choisissant un bon camembert.

Après avoir acheté à la poissonnière un gros homard,

On charme le boucher en tâtant innocemment un sauciflard.

L’Inter, c’est  le théâtre de tous les mystères :

Si mémé vient toute seule, c’est que  pépé est surement en colère,

Si tu croises tonton, c’est qu’il vient pour les croquettes du chat et sa litière,

Parce que tata le chat : elle l’aime pas !

Les footballeurs sont de sortie, le caddy est bien rempli,

Ça sent la troisième mi-temps et la bonne beuverie.

A l’inter, tu peux causer  des eaux usées avec m’sieur l’maire,

La tête dans les sacs de pommes de terre ;

Tu peux raconter les bêtises de l’ainé et de la petite dernière,

 

Mais attention de ne pas faire tomber les tomates par terre !

Sans blague, c’est un endroit super,

Et pis t’as tout le nécessaire, même pour un gouter d’anniversaire !

Soldes, actions, promotions, c’est à l’Inter qu’il y a les bonnes affaires,

Mais, un conseil : quand tu veux éviter ton patron ou ta belle Mère,

(J’parle pas pour moi, la mienne elle est super,)

C’est  quand même l’ « carrefour marcket»  que tu préfères…

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